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Vivere in uno stato de'brezza

14 juillet 2006

SNCF, à nous de vous faire préférer le train


Les voyages en train (Grand Corps Malade)

J'crois que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,

Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare,
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard.
 
Les trains démarrent souvent au moment où l'on s'y attend le moins,
Et l'histoire d'amour t'emporte sous l'oeil impuissant des témoins,
Les témoins c'est tes potes qui te disent au revoir sur le quai,
Ils regardent le train s'éloigner avec un sourire inquiet,
Toi aussi tu leur fais signe et tu imagines leurs commentaires,
Certains pensent que tu te plantes et que t'as pas les pieds sur terre,
Chacun y va de son pronostic sur la durée du voyage,
Pour la plupart le train va derailler dès le premier orage.
 
Le grand amour change forcément ton comportement,
Dès le premier jour faut bien choisir ton compartiment,
Siège couloir ou contre la vitre il faut trouver la bonne place,
Tu choisis quoi une love story de première ou d'seconde classe.
 
Dans les premiers kilomètres tu n'as d'yeux que pour son visage,
Tu calcules pas derrière la fenêtre le défilé des paysages,
Tu te sens vivant tu te sens léger tu ne vois pas passer l'heure,
T'es tellement bien que t'as presque envie d'embrasser le controleur.
 
Mais la magie ne dure qu'un temps et ton histoire bât de l'aile,
Toi tu te dis que tu n'y est pour rien et que c'est sa faute à elle,
Le ronronement du train te saoule et chaque virage t'écoeure,
Faut que tu te lèves que tu marches tu vas te dégourdir le coeur.
 
Et le train ralentit et c'est déjà la fin de ton histoire,
En plus t'es comme un con tes potes sont restés à l'autre gare,
Tu dis au revoir à celle que tu appelleras désormais ton ex,
Dans son agenda sur ton nom elle va passer un coup de tipex.
 
C'est vrai que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare,
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard.
 
Pour beaucoup la vie se résume à essayer de monter dans le train,
A connaitre ce qu'est l'amour et se découvrir plein d'entrain,
Pour beaucoup l'objectif est d'arriver à la bonne heure,
Pour réussir son voyage et avoir accès au bonheur.
 
Il est facile de prendre un train encore faut il prendre le bon,
Moi je suis monté dans deux trois rames mais c'était pas le bon vagon,
Car les trains sont crapricieux et certains sont innaccessibles,
Et je ne crois pas tout le temps qu'avec la SNCF c'est possible.
 
Il y a ceux pour qui les trains sont toujours en grèves,
Et leurs histoires d'amour n'existent que dans leurs rêves,
Et y'a ceux qui foncent dans le premier train sans faire attention,
Mais forcément ils descendront dessus à la prochaine station,
Y'a celles qui flippent de s'engager parce qu'elles sont trop émotives,
Pour elles c'est trop risqué de s'accrocher à la locomotive,
Et y'a les aventuriers qu'enchainent voyages sur voyages,
Dès qu'une histoire est terminée ils attaquent une autre page.
 
Moi après mon seul vrai voyage j'ai souffert pendant des mois,
On s'est quitté d'un commun accord mais elle était plus d'accord que moi,
Depuis je traine sur les quais je regarde les trains au départ,
Y'a des portes qui s'ouvrent mais dans une gare je me sent à part.
 
Il parait que les voyages en train finissent mal en général,
Si pour toi c'est le cas accroche toi et garde le moral,
Car une chose est certaine y'aura toujours un terminus,
Maintenant tu es prévenu la prochaine fois tu prendras le bus.

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11 juillet 2006

All things are connected

Il n'est rien de constant, excepté le changement (Le Dalaï Lama)

Rien n'est statique, tout s'écoule.
Moi, je me représente le temps d'une manière assez singulière: comme de toutes petites gouttes transparentes, dans un gigantesque sablier. Elles tombent une à une, au fil des évènements, s'écrasent sur le sol de verre, comme des larmes. Les départs, les séparations, les malheurs, les pertes.
Quand toutes les gouttes sont tombées, le sablier se retourne, et de nouvelles se forment. Les naissances, les projets, les joies nouvelles, les rencontres.
Et ainsi de suite, pour l'éternité, comme le bien et le mal qui s'entrelacent, se poursuivent, sans jamais que l'un ne domine.

C'est ce temps qui court, le sablier sans fin, qui fait les choses se mouvoir et changer. Parmi ces choses, il y a les planètes, la nature... et l'humanité. La société qui évolue, les mentalités qui changent. Les enfants qui grandissent, les adultes qui vieillissent. Ceux qui naissent, ceux qui meurent, qui se substituent les uns aux autres et font évoluer (ou reculer !) les moeurs.
Au fond, il n'est qu'une grande chaîne, une sorte de réseau qui unirait tous les éléments existants. Lorsqu'un seul de ces éléments est victime d'un changement, une réaction en chaîne s'opère, comme une chute de dominos et tout le réseau est modifié.

Le chef indien Seattle disait "All things are connected like the blood that unites us all. Man does not weave this web of life. He is merely a strand of it. Whatever he does to the web, he does to himself"  

Le monde serait comme un grand corps, que nous partagerions tous, dont nous serions le sang (régénéré à chaque demi-tour du sablier), reliés par un énorme réseau de veines. Ce sont nos actions qui font battre son coeur, qui le font exister, et le rendent immortel. Chacune a une incidence directe sur aujourd'hui, sur demain, sur les autres, sur le monde... En premier lieu, on pourrait penser que nos actions ne nous concernent qu'individuellement, puisque nous en sommes les auteurs. Mais nous ne devons pas oublier que nous avons une liaison, qu'elle soit faible ou forte, avec chacun des autres éléments du système, que nous sommes comme les atomes constitutifs d'une molécule: chacun de nos acte prend alors une importance capitale car il ne concerne plus seulement un seul atome, mais s'étend à l'ensemble du réseau.

Merci à ces deux grands monsieurs pour ces moments de sagesse.

10 juillet 2006

Soyons foot

cup

Un mois qui dut être difficile pour ceux qui font une allergie chronique au football vient de se terminer ! Une apothéose rouge, verte et blanche, mais surtout azzurra, comme la Squadra qui a soulevé la Coupe du Monde hier soir, devant des français dépités, amputés du mythe Zidane, qui terminait sa fabuleuse carrière au sein des Bleus par un carton rouge.

Pour ma part, fille d'entraîneur, soeur de joueur, j'ai baigné dans le foot depuis ma plus tendre enfance. Entre la collection des Panini (que je fais avec assiduité depuis la World Cup 1994 aux USA), les photos de joueurs dans mon agenda et mes commentaires à n'en plus finir devant les matches internationaux, on pourrait m'appeler "enfant de la balle", si seulement je savais jouer. Mais ça, c'est une autre paire de manches ^^. Incapable de taper dans un ballon et de le faire aller dans la direction désirée, je me console devant mon poste de télévision, caressant l'espoir de rencontrer un jour mes idoles.

Oui, le sport fait encore rêver. Si l'on met de côté ces magouilles, ces profiteurs, ces publicitaires, ces champions drogués et noyés sous l'argent, il y a quelque chose de magique dans le football. La bonheur d'un joueur quand il vient de signer un goal, ces gestes de joie intense qu'on ne contrôle plus. Les corps qui se serrent, les embrassades. Le sourire de Cannavaro brandissant le trophée. Tout un peuple qui se lève pour acclamer des héros, peut être éphémères, mais bien réels et qui vivent leur passion. Il n'y a pas un doute sur ça, le football rapproche.

J'ai suivi avec enthousiasme les matches de la Coupe du Monde, particulièrement ceux de la "Nati", l'équipe de mon pays (la Suisse), mais également les Pays-Bas, l'Argentine, et la finale bien entendu. Des cris de joie, des pleurs aussi (hum)... mais il y avait toujours ce plaisir, celui d'avoir un sujet de discussion commun, de partager des trucs, de critiquer Cristiano Ronaldo et Raymond Domenech ! :p

Vivement l'euro 2008...


Pour qu’il prenne son envol, le monde a besoin d'idoles...

109212_berhami


Valon Behrami a 21 ans, il est né en Serbie-Monténégro. Il avait quatre ans quand ses parents fuient la guerre au Kosovo et se réfugient en Suisse, au Tessin. Pendant près de 8 ans, les menaces d'exclusion de cette famille de réfugiés pleuvent. C'est son talent pour le football qui sera l'argument de poids et lui permettra de rester en terre helvétique après moultes démarches. Sa carrière prendra son envol en Italie, dans des clubs à Vérone puis à Rome. Il prendra la nationalité suisse, et quand le séléctionneur de l'équipe nationale lui proposera de rejoindre le groupe, il acceptera en dépit de l'Albanie (où il est un symbole national) qui le convoitait également.


Faut-il jouer à la guerre pour devenir un symbole ?

2 juillet 2006

I'm not dead

Mais non, je ne suis pas morte, loin s'en faut !
Après six mois d'absence (manque d'inspiration, peut être de motivation aussi), j'ai décidé de continuer mes élucubrations "bloguiennes" =). C'est drôle à dire, mais ça m'a manqué... ! Ce "journal intime" pas si intime que ça, c'est un bon moyen de se défouler, de se sentir écouté et je crois sincèrement en avoir besoin.
J'essaierai donc de mettre à jour Couleur Diabolo, pour l'occasion renommé Vivere in uno stato de'brezza (un titre inspiré d'une nouvelle de Domenico Starnone) le plus souvent possible.
D'ailleurs, le design n'est pas terrible (un peu blanc...), mais j'améliorerai ça en temps voulu, en faisant une bannière par exemple...

Mais en tout cas pour l'instant, I'm back in the blogsphère, et cela pour un bon moment...

28 décembre 2005

Noël-Réalité

Les fêtes de Noël sont passées, avec leur habituel lot de cadeaux et de nourriture en surabondance. Ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre.

Mais dimanche 25 à midi, alors que je décortiquais non sans dégoût mon aspic aux légumes, passait le journal de France 3. Des dizaines d'enfants hospitalisés en France, qui recevaient la visite du Père Noël... une petite fille dont la famille cherchait des sous pour financer une importante opération du coeur... des gens qui meurent sous les balles... d'autres qui crèvent la faim dans les rues. Et moi qui trie la gélatine et les carottes dans mon assiette alors que d'autres donneraient tout pour passer cette journée en famille, autour d'un repas, puis de déballer tous ensemble les cadeaux entassés sous le sapin.

On a tout et on en veut plus, alors que trop de larmes coulent encore le jour de Noël.

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9 décembre 2005

Sept choses

7 choses que vous voulez faire avant de mourir :

Voir les pays du monde qui me font rêver, en particulier l'Ecosse, le Mexique (et autres pays d'Amérique du sud) et les territoires français d'Outre-mer - Ecrire un livre - Monter une pièce de théâtre - Dire à toutes les personnes que j'aime ou que j'ai aimées ce que je pense réellement d'elles - Connaître ma tante - Avoir fait quelque chose d'utile sur cette planète - Avoir vu grandir un enfant.

7 choses que vous faites bien :

Ecouter les autres - Faire plaisir aux gens - Le gâteau à la crème au citron - Dire des conneries - Ironiser - Parler italien - Ecrire des histoires pourries dans les agendas des autres.

7 choses que vous ne pouvez/savez pas faire :

Avoir confiance en moi - Faire des choix - Tricoter -  Me retenir de craquer pour une pâtisserie/du chocolat - Résoudre une inéquation - Faire le premier pas - Dire quelque chose à quelqu'un en "VS".

7 choses qui vous attirent chez le sexe opposé :

La sensibilité - La voix - Les mains - Les yeux - Les expressions du visage - La tolérance - la démarche

7 choses que vous dites souvent :

C'est clair - C'est la fête... - Mais bien sur ! - C'est pas la gloire - Je vais claquer - Putain - Tout à fait

7 choses que vous aimeriez voir répondre à ce questionnaire :

Les deux Niostiennes, Miss Bulle, Coton Tige... et tous ceux qui veulent en fait ! =P

Pris là

9 décembre 2005

Petit Papa Noël

glassesheadshot

Petit Papa Noël, quand tu descendra du ciel avec tes jouets par milliers... n'oublie pas mon petit soulier...

Quand on est gosse, on a l'extrême certitude qu'un barbu descend du ciel avec son traineau carillonnant tiré par quatre rennes. On veut aller se coucher le plus tard possible, pour avoir la chance de voir le bonhomme en rouge, sensé amener les paquets par la cheminée, et découvrir avant tous les autres les joujous qu'il nous a apporté, si l'on a été sage. Je l'ai fait aussi, comme tous les gamins, sauf qu'on avait pas de cheminée =p, j'étais persuadée qu'il entrait par la fenêtre.
J'y ai cru pendant 6 ans, à ce Papa Noël... mais j'étais du genre "on me la fait pas" comme gosse, et en allant dans la chambre de ma mère, j'ai trouvé le fameux papier cadeau où des petits chats se glissent sur des nuages. Celui-là même qui emballait ma ferme Playmobile et mes livres de Oui-Oui. Petite vérification sous le sapin... sur les étiquettes en forme de bougie, l'écriture de ma maman. Imposture: il n'y a pas de Père Noël qui fasse o_0. J'avais déjà vu le mythe de la petite souris qui arrivait en vélomoteur et nous mettait une pièce de deux francs sous l'oreiller lorsque l'on perdait une dent s'écrouler lamentablement lorsque ma mère (toujours elle !) m'a réveillé en entrant dans la chambre, un sou dans la main. Maintenant c'était cette histoire de Père Noël qui s'avérait n'être qu'une escroquerie...

Qu'est ce qu'on va me dire la prochaine fois, que le petit Jésus n'est pas né dans une crèche, la nuit du 24 décembre, entre le boeuf et l'âne gris ? ^^

8 décembre 2005

Trait d'union

Etreins-là, dis lui que pour toi elle compte beaucoup.
Dis lui ce que tu pense. Vos passions vous rassemblent.
Vous vibrez pour les mêmes choses, vos éclats de rire se mêlent.
Riez tous les deux, amusez-vous, passez de bons moments.
Elle est exceptionelle, je suis sûre que tu la mérite.
Elle t'a donné son amitié... ne fais pas la même erreur que j'ai faite il y a quelques années.
Ne la sous-estime jamais, car elle vaut plus que tout ce que tu crois.
Quand tu sera seul, triste, elle ne te laissera jamais tomber
Elle viendra te parler, t'écoutera, te remontera le moral
Elle n'est pas de ces gens qui ne sont à vos côtés seulement quand vous allez bien.
Même si elle se fait discrète, elle a toujours été là pour m'accompagner
Elle sera là pour toi aussi. Si tu l'appelle, elle répondra.
C'est une amie comme on en trouve peu
Nous avons tous les deux eu la chance de croiser sa route.
Et s'il faut se la partager, alors je partagerai.
J'aimerai tellement te connaître.
Elle t'a accordé sa confiance, je sais que tu en vaux la peine.

Et si elle était notre trait d'union ?

6 décembre 2005

Scientific things

Quand on a l'habitude d'être sur un piédestal, quand on en desend, la chute est souvent dure.
Depuis que je suis petite, j'ai toujours eu pas mal de facilité question scolaire. Comme vous avez pu le comprendre au travers de mes différents posts, je doute beaucoup de mes capacités... je me trouve toujours des défauts. Mais quand les gens vous disent "Mais de toutes façons, toi tu es forte en classe, tu as de bons résultats, tu es douée", tu finis par te complaire dans cette image que les autres ont de toi.
La couture et les travaux manuels me baissaient mes moyennes (moi et l'ordre et le soin... une longue histoire :p), mais j'étais deuxième ou troisième de classe à chaque trimestre. Même au collège, je collectionnais les bonnes notes à la pelle, je n'avais pas beaucoup besoin de m'en faire au sujet de mes résultats.
Au fil des années, j'avais de plus en plus de difficultés en maths, mais je compensais avec les autres matières, où je n'avais pas de lacunes. Les trucs scientifiques, j'ai toujours eu du mal. Déjà, au niveau de la motivation... j'éprouve peu d'intérêt pour toutes ces choses là, et puis je crois que je manque de logique, je fais toujours mes raisonnements à l'envers, les choses très "strictes" avec des formules précises, ce n'est pas ma tasse de thé.
Mais à présent c'est fini le temps où je n'avais que la note de maths en dessous de la moyenne...Depuis que je suis entrée au gymnase, j'ai en plus de la physique et de la chimie comme matières: et elles comptent chacune pour une note distincte. Moralité: j'ai trois notes négatives, et des chances de passer mon année qui se réduisent de plus en plus.
Et comme si je ne doutais pas assez de moi... il faut que ça s'ajoute à toute ma (longue) liste de soucis.

Seul remède: travailler, travailler, travailler. Et encore travailler.

4 décembre 2005

Balançoire

Pourquoi est ce que l'on trouve encore des horoscopes dans tous les journaux alors que tout le monde dit qu'il n'y croit pas ? Et bien parce qu'en dépit de ce qu'ils disent, les gens lisent les prédictions d'Elizabeth Tessier et autres astrologues... et ne sont pas tout à fait certains de ne pas y croire du tout.
Personellement, je me suis toujours mis des oeillères, en me disant "Non, tout ça c'est des conneries". Mais à chaque fois que je laisse traîner un oeil sur les prédictions pour les balance du deuxième décan, je ne peux m'empêcher d'y penser et de me dire "Et si..." ?
Pour mes 11 ou 12 ans, une amie de ma mère m'a offert un petit livre humoristique contenant des planches de BD représentant les différentes caractéristiques des natifs de la balance.

"La balance est indécise"

Ben oui, elle oscille...

Elle oscille entre différents groupes d'amis, entre différentes fêtes.... que faire pour la Saint-Sylvestre ? Elle oscille entre les sentiments que lui portent (ou non) ceux qu'elle considère comme ses amis. Elle oscille entre ses propres sentiments à elle. Elle ne sait plus très bien...

Comment équilibrer les deux plateaux de cette foutue balance ?

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